Arythmie : qu'est-ce que l'arythmie cardiaque et comment se manifeste-t-elle + Traitement

Cette maladie se présente sous différentes formes. En principe, il s'agit d'un trouble du rythme cardiaque normal et régulier.

L'arythmie cardiaque est un trouble de la fréquence ou de la régularité du rythme ou du travail du cœur. L'apparition d'une arythmie peut également être due à un trouble de la conduction des excitations dans le système de conduction cardiaque.

Dans ce cas, les arythmies sont appelées troubles du rythme cardiaque ou dysrythmies.

Cette maladie n'est pas toujours visible immédiatement. Une personne souffrant d'arythmie peut ne ressentir aucune gêne au début. Cependant, il s'agit d'une des maladies cardiaques courantes qui peut sérieusement menacer la santé et la vie d'une personne.

La bradycardie est appelée bradyarythmie et la tachycardie tachyarythmie.

Les troubles du rythme cardiaque sont divisés en deux groupes principaux.

Le premier est la bradycardie, ou ralentissement du rythme cardiaque, qui se traduit par un ralentissement du pouls.

Le second est la tachycardie, ou accélération du rythme cardiaque et donc du pouls.

La bradycardie est une fréquence cardiaque inférieure à 60 battements par minute.
Une valeur courante se situe entre 60 et 99.
La tachycardie est supérieure à 100 battements par minute.

Le problème se pose également en cas de fibrillation ou de contraction irrégulière ou chaotique du muscle cardiaque. La fibrillation se divise en fibrillation auriculaire et ventriculaire.

Dans le premier cas, on observe une contraction irrégulière des parois des oreillettes du cœur.

Dans le second cas, on observe un battement irrégulier des fibres musculaires du cœur dans les ventricules.

La fibrillation auriculaire est un trouble du rythme cardiaque moins grave, bien qu'elle comporte plusieurs complications sérieuses.

En revanche, la fibrillation ventriculaire est un trouble du rythme cardiaque grave, car le cœur est incapable de pomper le sang et de l'expulser dans la circulation.

La fibrillation ventriculaire menace gravement la santé et la vie.

Les troubles du rythme cardiaque peuvent être classés de plusieurs manières, par exemple en fonction de leur gravité : les troubles non graves sont bénins, tandis que les troubles graves sont qualifiés de malins.

Un autre type de classification se fait en fonction de l'origine des troubles, par exemple

• sinusale (lorsqu'il y a un problème de génération d'impulsions dans le nœud sinusal)
• supraventriculaire (se produisant au-dessus du niveau des ventricules)
• ventriculaire (survenant dans les ventricules du cœur)

Les troubles du rythme cardiaque sont divisés en deux catégories : les troubles de la production du rythme cardiaque et les troubles de la conduction des impulsions. Il existe également des troubles combinés, dont la cause est un problème à la fois de production et de conduction de l'impulsion qui entraîne l'activité musculaire.

Les troubles du rythme et de la régularité cardiaques peuvent être causés par un certain nombre de facteurs.

Ils sont le plus souvent présents en cas de maladie coronarienne.
Ils sont également causés par :

• l'inflammation du muscle cardiaque
• la cardiomyopathie
• l'insuffisance cardiaque
• l'infarctus du muscle cardiaque

Outre les causes cardiaques, il existe des troubles du milieu intérieur, une alcalose ou une acidose, une réduction ou une augmentation de la teneur en potassium dans le sang, une réduction de l'oxygénation, c'est-à-dire une hypoxie, mais aussi une augmentation du pourcentage de dioxyde de carbone ou de monoxyde de carbone dans l'air inhalé.

Les arythmies sont provoquées par des troubles de la thyroïde, l'empoisonnement par des médicaments et d'autres substances. Les arythmies surviennent également à la suite d'une intoxication alcoolique aiguë ou comme conséquence de l'alcoolisme. D'autres maladies, telles que le diabète sucré ou le diabète, constituent également un risque d'apparition de ces arythmies.

L'athérosclérose ou une mauvaise hygiène de vie, par exemple, peuvent également entraîner des troubles du rythme cardiaque.
Les arythmies surviennent en cas de stress, de surcharge psychologique à long terme.

Nous connaissons également l'arythmie cardiaque lors d'un effort physique, lors de la pratique d'un sport. Ce type d'arythmie n'est bien sûr pas pathologique et se produit dans des circonstances tout à fait normales, en tant que réaction du cœur au besoin accru d'oxygène et de nutriments lors de l'exercice.

Elle peut aussi être la conséquence d'une douleur, par exemple dans le cas d'une douleur à la colonne vertébrale.

Facteurs de risque susceptibles de provoquer des arythmies :

• L'âge, et l'âge avancé
• les maladies cardiaques héréditaires et congénitales
• maladies coronariennes, crises cardiaques et autres maladies cardiaques
• l'hypertension artérielle
• maladies endocriniennes, telles que les maladies thyroïdiennes
• déséquilibres électrolytiques, diminution ou augmentation du potassium, diminution du magnésium, augmentation du calcium dans le sang
• un désordre environnemental interne, une alcalose ou une acidose
• le diabète sucré, en particulier s'il n'est pas traité ou s'il est négligé
• le surpoids et l'obésité
• alcoolisme ou intoxication alcoolique aiguë
• l'intoxication par des drogues ou d'autres substances
• les drogues
• consommation accrue de caféine
• apnée du sommeil
• mode de vie inapproprié
• stress, anxiété

Les symptômes d'une arythmie cardiaque dépendent de la forme de l'arythmie. Il existe plusieurs types de troubles du rythme cardiaque. La manière dont le système cardiovasculaire et le système respiratoire peuvent faire face à l'activité altérée du cœur est également très importante.

Il s'agit de savoir s'il peut compenser ou non.

La bradycardie se caractérise par une réduction de l'activité cardiaque.

Les manifestations de ce type d'arythmie peuvent être, par exemple, une faiblesse musculaire mais aussi générale, des vertiges, des troubles respiratoires. Parfois, une personne peut s'évanouir soudainement. Les manifestations peuvent également être un collapsus et des troubles de la conscience.

La takychardie se caractérise par une accélération du rythme cardiaque.

Des douleurs thoraciques, un essoufflement et des évanouissements peuvent survenir. Une tachyarythmie sévère entraîne un collapsus et une perte de conscience.

Si l'arythmie est accompagnée d'une autre maladie qui l'a essentiellement déclenchée, comme l'hypertension artérielle, il est possible d'observer une aggravation des manifestations de cette maladie. Parmi les symptômes d'un trouble du rythme cardiaque, il y a bien sûr une modification du pouls, que l'on peut détecter par la palpation.

Les symptômes que l'on peut observer en cas d'arythmie, quelle que soit la fréquence cardiaque, sont les suivants

• la sensation de palpitations (aussi appelées professionnellement palpitations), souvent perçue comme des battements de cœur qui sautent ou qui s'échappent
• essoufflement (dyspnée) et, dans les cas graves, œdème pulmonaire
• fatigue et faiblesse
• nausées
• pâleur
• transpiration
• évanouissement ou effondrement
• vertiges
• anxiété ou peur
• douleur thoracique (angine de poitrine)
• baisse de la tension artérielle, avec arythmies plus graves
• choc - état de choc
• cyanose - bleuissement de la peau des extrémités du corps (cyanose périphérique) et des lèvres (cyanose centrale)
• troubles de la conscience
• mort subite

L'arythmie se manifeste souvent par des palpitations cardiaques, ce qui justifie le recours à une aide professionnelle. L'arythmie est le plus souvent détectée en prenant les antécédents médicaux de la personne touchée, qui déterminent la présence de palpitations ou d'un pouls irrégulier.

Le médecin détermine la présence de palpitations ou d'un pouls irrégulier. Les informations sur la cause sous-jacente sont également importantes, notamment ce qui a précédé les troubles, qu'il s'agisse d'un stress physique ou mental. Les autres difficultés qui accompagnent la dysrythmie sont également importantes, de même que les antécédents familiaux et les maladies cardiaques chez les parents.

Le médecin complète les analyses sanguines par divers paramètres, tels que l'hémogramme, la biochimie, les niveaux d'hormones et l'environnement interne. La tension artérielle, le pouls et l'ECHO sont également examinés. Le médecin généraliste, l'interniste, le cardiologue, l'endocrinologue et éventuellement d'autres médecins collaborent à ces examens.

Lors de l'examen de l'arythmie, un ECG est utilisé pour surveiller l'activité cardiaque. ECG signifie électrocardiographe. Il s'agit de la méthode d'examen de base en cardiologie. Le résultat de l'ECG est un électrocardiogramme.

L'électrocardiogramme est en fait un enregistrement de l'activité électrique du cœur. Il enregistre son système de conduction ou la propagation du potentiel d'action à travers le muscle cardiaque. L'ECG est réalisé à l'aide d'un appareil sur lequel sont fixées des électrodes qui détectent l'activité électrique du cœur.

Certaines arythmies ne se produisent toutefois que de manière occasionnelle et irrégulière et ne peuvent donc pas être détectées par un seul examen. C'est pourquoi on utilise également l'ECG Holter. Ce type d'examen permet d'enregistrer en continu, pendant 24 heures, l'activité cardiaque et les troubles du rythme cardiaque.

En cas de problèmes, tels que des palpitations et la mesure ou la palpation d'une accélération ou d'une diminution du rythme cardiaque, il est important de consulter immédiatement un spécialiste. La détection précoce d'un trouble du rythme cardiaque peut permettre d'en découvrir la cause première.

Si les palpitations s'accompagnent de douleurs thoraciques et d'un essoufflement, la meilleure solution consiste à demander l'aide d'un spécialiste ou des services médicaux d'urgence. Lorsqu'un infarctus du myocarde est confirmé, une angiographie coronarienne est réalisée dans un établissement médical spécialisé, tel qu'un centre de cardiologie.

Les palpitations cardiaques sont présentes même dans des conditions physiologiques, ce qui signifie que la cause n'est pas une maladie ou une affection, c'est-à-dire une cause pathologique. Les palpitations cardiaques surviennent en cas de stress, qu'il soit physique ou psychique, de même qu'en cas de déshydratation ou de fièvre.

De même, elles peuvent survenir en cas de déshydratation, mais aussi de fièvre. En fait, les palpitations peuvent être associées à n'importe quel état dans lequel il y a une déviation de l'activité cardiaque. Cependant, il est toujours important de savoir si elles ont eu une cause provocatrice.

Normalement, le rythme cardiaque passe inaperçu. Lorsqu'il y a un changement, les palpitations sont les premières à se manifester. D'autres symptômes mentionnés peuvent s'y ajouter, en fonction de leur gravité.

Dans le cas d'arythmies mineures, d'autres problèmes peuvent ne pas être associés. Une réaction psychologique est également normale. La personne a peur et peut se sentir anxieuse. L'anxiété peut imiter la pression thoracique, ce qui fait craindre des problèmes cardiaques.

Parfois, une faiblesse générale, une fatigue, des nausées sont associées. En plus d'un écart par rapport au pouls normal, il est possible de ressentir un changement de pouls ou de mesurer une pression artérielle élevée. Des vertiges peuvent également survenir. Cependant, si une pâleur, un évanouissement ou un collapsus sont associés, il convient d'être prudent.

Si la gravité de l'arythmie est plus importante, elle peut s'accompagner d'une dyspnée, d'une cyanose ou d'un œdème pulmonaire, indiquant une défaillance cardiaque.

La perte de connaissance est un signe de tachycardie ou de fibrillation ventriculaire. Ces deux arythmies menacent la santé et la vie de la personne. À ce stade, il est nécessaire d'appeler le 911. La manifestation la plus grave d'un trouble du rythme cardiaque peut être la mort subite.

Premiers secours en cas d'arythmie

Les premiers soins peuvent être prodigués par des non-professionnels ou des professionnels.

À la maison ou en public, il est nécessaire de rester calme et de surveiller l'état de santé. Une aide professionnelle est nécessaire si les crises d'arythmie se répètent et s'accompagnent d'autres difficultés.

Les premiers soins à prodiguer avant de demander ou de recevoir une aide professionnelle consistent à

• calmer la personne, vérifier qu'elle respire calmement et éviter l'hyperventilation
• positionner la personne, qui doit être confortable, en position semi-assise en cas d'essoufflement
• desserrer les vêtements serrés tels que la chemise, la cravate, la ceinture
• si la personne suit un traitement de longue durée pour une maladie cardiaque, elle doit prendre ses médicaments ou ceux qui sont prescrits pour la maladie à l'origine de la crise d'arythmie
• il est possible d'attendre environ 30 à 60 minutes après la prise du médicament pour qu'il fasse effet, mais seulement dans les cas les moins graves
• si la difficulté persiste, si l'arythmie réapparaît, et même si l'arythmie est plus grave, un examen professionnel
• dans les cas graves, un appel aux services d'urgence.

L'aide professionnelle succède à l'aide non professionnelle initiale. Des examens tels que la mesure de la pression artérielle, l'ECG sont ajoutés. L'accès à une veine est organisé, où des médicaments destinés à être administrés par voie intraveineuse sont administrés. Dans certains cas, l'inhalation d'oxygène est également nécessaire.

Que faire en cas d'arrêt du cœur et d'absence de respiration ?

Une réanimation cardio-pulmonaire immédiate est nécessaire lorsque la circulation et la respiration s'arrêtent.

Cardio indique le cœur
Pulmo indique le poumon
Réanimation cardio-pulmonaire

Le terme réanimation cérébrale cardio-pulmonaire = cérébrale peut également être trouvé.

La réanimation cardio-pulmonaire implique des compressions externes, c'est-à-dire des compressions thoraciques.

Le bouche-à-bouche est également important, mais il faut veiller à sa propre sécurité.

Les défibrillateurs automatisés externes, abrégés en DEA, sont disponibles dans les lieux publics tels que les centres commerciaux, les mairies et les aéroports.
L'endroit où ils sont disponibles est signalé par un autocollant vert portant l'abréviation DEA, un cœur et une flèche électrique (éclair).

L'importance des DEA est grande. Leur utilisation permet d'inverser la cause de la perte de connaissance et de l'arrêt respiratoire, en particulier la tachycardie et la fibrillation ventriculaires, ce qui influe considérablement sur le pronostic. Parallèlement à l'initiation de la réanimation cardio-pulmonaire, bien entendu.

Lors de la réanimation cardio-pulmonaire, il n'y a pas lieu de craindre de blesser la personne. Au contraire, nous pouvons ainsi sauver une vie. Il est bien sûr important de tenir compte de la sécurité lors des premiers secours non médicalisés et de la réanimation cardio-pulmonaire.