Comment traiter le spondylolisthésis, le déplacement vertébral ? Médicaments et chirurgie
Le traitement peut être pharmacologique et viser à contrôler la douleur dans les exacerbations aiguës. Des analgésiques ou des antiphlogistiques, des myorelaxants sont administrés.
Le traitement conservateur peut réussir ou échouer, ce qui dépend principalement des faits et des détails du déplacement vertébral.
Le bon type de physiothérapie et d'exercices, ainsi que leur degré d'intensité, peuvent bien sûr aider.
Il existe un certain nombre d'exercices qui permettent de renforcer les muscles de la colonne vertébrale et du tronc (muscles nécessaires à la posture et au maintien). Les muscles concernés sont les abdominaux, la colonne vertébrale, les hanches et les muscles du plancher pelvien.
Il est important d'exécuter correctement les exercices, sous la direction d'un professionnel.
Un changement de mode de vie, une activité physique suffisante, une posture correcte et de la patience en synergie permettent d'améliorer la situation.
Toutefois, un traitement chirurgical peut s'avérer nécessaire si la dégénérescence échoue et progresse.
Il est indiqué en cas d'échec du traitement conservateur, de déficit neurologique important et même si le déplacement est supérieur à 50 %. Dans ce cas, le risque d'aggravation du déplacement est élevé. Il en va de même si les activités de la vie courante sont restreintes.
La chirurgie peut être réalisée de différentes manières. Elle est choisie sur la base d'une évaluation complète de l'olisthésis et des difficultés associées. Les exemples incluent la décompression et la stabilisation postérieures, la fusion intersomatique postérieure ou antérieure, ou l'opération de Gaines en cas de spondyloptose.
La tâche principale est la stabilisation, le repositionnement (remise en position) de la vertèbre déplacée et la décompression (suppression de l'oppression) du nerf.